Production Écrite: Souvenir D'enfance

Comment “Rédiger” Une Production Écrite À L’examen?

PREPARATION WRITING HOW TO Résumé De La Boite À Merveilles (Chapitre 1.....Chapitre 12)

EXAMEN REGIONALE DU BACCALUREAT Région – Rabat – Salé – Zemmour – Zair – Juin 2012

La première et la quatrième de couverture de l'oeuvre de Ahmed Sefrioui.

Jihawi

1. Observez attentivement la première et la quatrième de couverture de l'oeuvre, puis lisez le texte.
2.Comment sont disposés les éléments dans la première page de couverture?
3. Pourquoi le titre est-il placé au milieu ?
4. Comparez la typographie du titre, du nom l'auteur, Que déduisez-vous?
5. Dans quelle édition ce livre est-il publie? Dans quelle collection ?
6. Quelle est l'indication du genre?
7. A quelle genre de fiction s'attend le lecteur?
8. Quels sont les éléments qui ancrent l'oeuvre dans un contexte socioculturel précis?
9. Quelle est la nature grammaticale du titre?
10. Quelle est-ce qui dans le titre attire le lecteur?
11. Que constitue le premier texte de la quatrième de couverture par rapport à l'oeuvre?
12. S'agit-il d'un résumé détaillé? Sur Quel éléments de culture insiste-t-il? Pourquoi ?
13. Qui en est l'auteur, a votre avis?
14. Quelle est la double fonction de ce texte?
15. Quels mots visent à susciter la curiosité du lecteur?
16. Quels faits évoqués dans la biographie de l'auteur ancrent le texte dans un contexte  marocain?
17. Relevez les éléments communs dans le texte de présentation et dans la biographie de l'auteur ? Que déduisez-vous?

production écrite: souvenir d'enfance (Sujet 5)

Jihawi
C’était quand j’avais neuf ans, mon père et moi avions appris que ma mère avait un cancer à l’estomac. Au début, je n’avais pas compris, et puis ma mère m’a expliqué qu’elle devait aller à la clinique,  

pour se faire retirer un microbe. _ J’allais la voir tous les jours à la clinique, je faisais mes devoirs là-bas, je lui racontais ma journée, puis je rentrais avec mon père. Un jour, elle s’est fait opérer, cela a été dur pour elle. Ma mère était très fatiguée mais notre présence l’aidait à surmonter sa douleur. Elle resta assez longtemps puis, un jour, on rentra à la maison. _ J’étais heureuse ! _ Mais, environ un mois plus tard, les médecins ont découvert que son cancer était revenu.
 Ma mère dut retourner à la clinique. Elle s’est refait opérer. Cela n’a pas marché, les médecins n’ont pas réussi à tout retirer. _ Un jour, je suis arrivée à la clinique pour la voir, et j’ai été très étonnée de voir tout le monde qui se mouvait devant sa chambre. Il y avait des gens que j’avais dû voir une fois dans ma vie, ma famille, et des amis. Je suis allée voir ma mère dans la chambre, elle était très mal en point, elle n’arrivait plus à parler, ni à bouger, car elle était trop faible, c’était horrible, les larmes me montaient aux yeux et commencèrent à couler. Ma grand-mère me dit de sortir, et me fit comprendre qu’il ne fallait pas pleurer devant elle. _ C’est là que j’ai vu mon père contre le mur, qui pleurait. C’était la première fois que je le voyais en train de verser des larmes. Mon père m’a dit que, ce soir-là, j’irais dormir chez mon oncle, car lui restait à la clinique.

Le lendemain matin, ma tante me réveilla. Elle avait les larmes aux yeux, elle me dit que mon père voulait me parler, il était au téléphone. _ Je répondis, il avait une voix douce et sanglotante, mon cœur battait très fort, quand il prononça la phrase qui me fit éclater en sanglots : « Dorothée, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que ta mère ne souffre plus ; et la mauvaise, c’est qu’on ne la reverra plus, car elle est avec les anges. » _ J’ai eu du mal à m’y faire, mais je n’ai pas eu le choix, comme beaucoup d’autres.






production écrite: souvenir d'enfance (Sujet 4)

Jihawi
C'était lundi, le jour où le professeur de français allait rendre les compositions et les classements de fin d'année. Devant le portail du collège, j'attendais avec impatience que le gardien ouvrit les portes et que nous nous engouffrions dans la cour de la récréation. A quelque mètre devant moi, j’aperçus Anssari, celui à qui le professeur de français ne cessait de distribuer des bons points pour le récompenser de son excellent travail.
Sept minutes après, le professeur apparut sur le seuil de la classe et appela au rang par deux. Nous nous mimes en file indienne et nous pénétrions dans la salle de cours."Allez ! nous ordonna le professeur, asseyez- vous! Je vais commencer par vous rendre les compositions et les classements, puis nous terminons le jeu commencé la dernière séance."

Tandis qu'une angoisse régnait sur les rangs. Le professeur s'assit derrière une pile de copies qu'il avait posée sur son bureau. Une émotion forte me poigna. Je pensais au moment ou le professeur allait dire : un tel, premier, un tel deuxième. Chacun savait que c'était Hicham qui aurait la première note. Quelques élèves marquaient des signes d'impatience.

Le professeur se leva s'avança au milieu de la rangée centrale, puis lança le verdict tant attendu : " premier, Mimouni." il y eut une grande stupéfaction dans la classe : il ne savait même pas combien font un plus un: il ne savait pas lire, pas écrire.

Le visage d'Ansari était devenu sombre .Lorsque le professeur annonça que Fajri était deuxième, c'est moi qui vacilla. J'étais sûr d'avoir la deuxième note. Mais c'était un fainéant qui me volait ma joie .Mais quand le professeur jeta sur nous le regard malicieux, nous comprimes qu'il était en train d'annoncer le classement à l'envers, pour se moquer des cancres. Toute la classe rit de bon cœur.




production écrite : souvenir d'enfance (Sujet 3)

Jihawi
J'avais encore dix ans. Un soir vers six heures, je me promenais un jour avec mon frère dans les bois. Le ciel était bleu et un silence total régnait dans cet endroit.
Soudain, nous entendîmes un cri horrible. Je sursautai et me tournai vers l'origine du cri. J'avais la chair de poule et mon coeur battait très fort. D'abord, je ne vis rien. je m'approchais doucement et j'entendais une voix sourde qui appelait à l'aide:
"Au secours! Aidez-moi!". Alors, j'aperçus un grand fossé très profond. Je me penchai pour voir et je vis une petite fille de cinq ans qui pleurait. Alors, je l'aidai à sortir du fossé. Heureusement qu'elle n'était pas blessée. Ses parents n'étaient pas loin, mis ils n’avaient pas entendu le cri de la petite. Ils m'ont beaucoup remercié.
C'est un événement qui restera gravé dans ma mémoire.





Comment “rédiger” une production écrite à l’examen?

Unknown

(A l’intention des élèves de 1ère bac)

On a déjà parlé  de la méthode à suivre pour “activer” sa mémoire et rechercher les idées et les arguments en vue d’enrichir son texte.
 Il suffit d’écrire le mot-clé (le thème) à traiter et noter tous les mots qui nous viennent en tête, sans perdre de vue les exemples à tirer des 3 œuvres au programme. Nous allons parler dans cet article de “la rédaction” (la 2ème phase) qui pose énormément de problèmes pour les candidats.

Qu’est qu’on demande à l’élève le jour de l’examen?

Le cadre de référence est clair et net: le candidat doit rédiger un texte “argumentatif” en rapport avec le programme, exprimer un point de vue et le soutenir par des arguments. Une PE doit contenir: une introduction, un développement et une conclusion, c’est-à-dire 3 parties bien séparées du point de vue typographique. Il faut commencer sur le brouillon par l’essentiel, c’est-à-dire par le développement et laisser l’introduction et la conclusion à la fin. Je peux suivre deux plans dans mon texte: le plan analytique ou le plan binaire (dit aussi dialectique). Dans le premier, je développe une seule thèse, mais dans le second, je parle de la thèse et de l’antithèse, des gens qui sont pour et de ceux qui sont contre. Pour simplifier, je vais donner un exemple (mais pas un modèle) pour le premier plan.



 1-Qu’est ce qu’une introduction ? 

Généralement c’est une définition du thème, une entrée en matière, une présentation générale où je montrerai l’intérêt du sujet. Puis, il serait préférable de poser une petite question à la quelle je répondrai dans mon développement. Exemple: (supposons que la consigne me demande de montrer les côtés positifs du dialogue) : Nul ne peut ignorer l’importance du dialogue dans la vie des hommes. Même les grands pays recourent au dialogue et à la négociation pour trouver des solutions à leurs conflits. De nos jours, tout le monde parle du dialogue. C’est un thème d’actualité qui touche toute l’humanité. Quels sont donc les bienfaits du dialogue?
2-Le développement
 (je dois justifier mon idée par 3 argument au moins et qui soient cohérents, c’est-à-dire bien enchaînés). Exemple: Les avantages du  dialogue sont multiples. D’abord, il permet d’éviter la violence et de régler les problèmes de façon pacifique. Il nous apprend à être toujours relatifs et prêts à écouter les autres points de vue. Ensuite, en dialoguant avec l’Autre, on enrichit nos connaissances et on s’ouvre sur les civilisations différentes. Ainsi, le dialogue favorise la tolérance et l’entente entre les peuples et évite la violence et les guerres. Il rapproche les opinions, les idées et même les religions. Enfin, l’absence de dialogue ouvre la voie devant l’entêtement et l’égoïsme dévastateur. A ce propos, on peut citer l’exemple d’Antigone qui refuse d’écouter sa sœur et se contente de la traiter de lâche. Elle refuse aussi de dialoguer avec le roi Créon qui fait tout pour la sauver. Le résultat est la mort de trois personnages à la fin de la pièce et la destruction de tout le royaume de Thèbes par la suite.

 3-Conclusion
 (je dois récapituler, boucler mon texte sans ajouter une nouvelle idée ou un nouveau argument). Exemple: En conclusion, on peut dire que le dialogue est indispensable dans toutes les sociétés. Personnellement, je suis pour le dialogue sauf si l’Autre le refuse et nous oblige à utiliser la force.
Vous voyez. C’est très simple. Avec un peu de technique et un peu d’entraînement, un élève moyen peut décrocher facilement un 6 ou un 7 sur 10.
N’oubliez pas, la présentation de la copie joue un rôle important. Elle influe beaucoup sur le correcteur.

Bonne chance


EXAMEN REGIONALE DU BACCALUREAT Région – Rabat – Salé – Zemmour – Zair – Juin 2012

Unknown
Texte 1 :
Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.
Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains.
Elle avait deux ans et un mois quand je l’ai vue pour la dernière fois.
Ainsi, après ma mort, trois femmes,  sans fils, sans lari, sans père ; trois orphelines de différente espèce […].
J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes, qu’ont-elle fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine […].
Ce n’est pas que ma pauvre vieille mère m’inquiète : elle a soixante-quatre ans, elle mourra du coup […].
Ma femme ne m’inquiète pas non plus ; elle est déjà d’une mauvaise santé et d’un esprit faible. Elle mourra aussi […].
Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui chante à cette heure et ne pense à rien, c’est celle-là qui me fait mal !

Texte 2 :
J’étais réveillé quand mon père partit. Ma mère lui fit quelques recommandations et resta après son départ, prostrée sur son lit, le visage caché dans ses deux mains. J’eus la sensation que nous étions abandonnées, que nous étions devenus orphelins. […]. Personne le soir ne pousserait plus  notre porte, n’apporterait de l’extérieur la suave odeur du travail, ne servirait de lien entre nous et la vie exubérante de la rue.
Pour ma mère et pour moi, mon père représentait la force, l’aventure, la sécurité, la paix. Il n’avait jamais quitté sa maison ; les circonstances qui l’obligeaient ainsi à le faire prenaient dans notre imagination une figure hideuse.

I.                Etude de texte (10 points)

  1. Recopie et complète le tableau suivant : (1 point)

Texte
   Auteur
Titre de l’œuvre
 Genre littéraire
Narrateur
   1
Victor Hugo

Roman à thèse

   2

La boite à merveilles

Sidi Mohammed

  1. Situe le second passage dans l’œuvre dont il est extrait. (1point)
  2. Relève dans les deux textes deux mots (de la même famille lexicale) qui expriment le sentiment d’ « abandon »
  1. Recopie et complète le tableau suivant en mettant une croix dans la case de ton choix : (1 pt)
                                  cliquez sur le tableau pour lire clairement.

  1. Relève, dans la liste suivante, un adjectif qui montre que les deux pères accordent une grande valeur à la famille.
- Indifférents ; - Inconscients ; - Soucieux ; - Inattentifs ; Ingrats ; - Egoïstes.
  1. Dans le premier texte, le narrateur s’inquiète pour :
a-     sa femme ;
b-    sa mère ;
c-     sa propre personne ;
d-    sa fille.

  1. Relie par une flèche chaque phrase de la liste A (texte 2), au sens qui lui correspond dans la liste B : (1 point)
             A. Phrase du texte                                            B. Sens correspondant
1- Mon père partit,                                                                 a. Ouverture.
2- Il n’avait jamais quitté sa maison.                                         b. Assurance.                        
3- Il servait de lien entre nous et la vie exubérante de la rue.    C. Obéissance.
4- Il représentait pour nous force, aventure, sécurité et paix    d. Présence.
                                                                                              e. Départ.

  1. Relève une énumération dans chaque texte. (1 pt)
  2. A ton avis ; laquelle des deux familles se trouve dans la situation la plus difficile ? Donne ton point de vue en le justifiant. (1 pt)
  3.  Que pense-tu de ce père qui laisse seule sa femme et son fils (texte 2) ? Réponds en justifiant ton point de vue. (1 pt)

II.            Production écrite (10 points)
Sujet : Dans la La boite à merveilles d’Ahmed SEFRIOUI, Lalla zoubida et Lalla Aicha sont deux personnages liés d’amitié.
D’abord toi, quelles qualités doit avoir un(e) véritable ami(e) ? Donne ton point de vue en le justifiant par des arguments variés et des exemples précis.

              Ta rédaction sera évaluée selon les critères suivants


1
Pertinence (respect de la consigne)
2
Cohérence de l’argumentation
3
Structure du texte
4
Vocabulaire (usage de termes précis et variés)
5
Syntaxe (construction de phrases correctes)
6
Ponctuation (usage d’une ponctuation adéquate)
7
Orthographe d’usage et grammaticale (respect des règles)
8
Conjugaison (emploi des temps)


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production écrite : souvenir d'enfance (Sujet 2)

Unknown
Sujet 2 : Les souvenirs d'enfance restent gravés dans la mémoire. Rédigez un texte où vous évoquez vos premiers souvenirs à l'école, vos sentiments et vos commentaires.
C'est ce jour la, un lundi matin que le professeur de français rend les compositions et les classements de fin d'année. Devant le portail du college, j’attendais avec impatience que le gardien ouvrit les portes et que nous nous engouffrions dans la cour de la récréation quelque mètres devant moi, j’aperçu Ansari, celui à qui le professeur de français ne cessait de distribuer des bons points pour le récompensèrent de son excellent travail.
Sept minutes après, le professeur apparut sur le seuil de la classe et appela au rang par deux. Nous nous minimes en file indienne et nous pénétrions dans la salle de cours. «Allez ! Nous ordonna le professeur, asseyez-vous! Je vais commencer par vous rendre les compositions et les classements, puis nous terminons les jeux commencé la dernière séance."


Tandis qu'une angoisse régnait sur les rangs. Le professeur s'assit derrière un pile de copies qu'il avait posée sur son bureau.une émotion forte me poigna. Je pensais au moment ou le professeur allait dire : untel, premier, unteldeuxieme.Chacun savait que c'était Hicham qui aurait la première note.Qelques élève marquait des signes d'impatience.
Le professeur se leva s'avança au milieu de la rangée central, puis lança le verdict tant attendu : " premier, mimouni." il y eut une grande stupéfaction dans la classe : il ne savait même pas combien font un plus un: il ne savait pas lire, pas écrire.
Le visage d'Ansari était devenu sombre .lorsque le professeur annonça que far était deuxième, c'est moi qui vacilla. J’étais sur d'avoir la deuxième note. Mais c''était un fainéant qui me volait ma joie. Mais quand le professeur jeta sur nous le regard malicieux, nous comprimons qu'il était en train d'annoncer le classement à l'envers, pour se moquer des cancres. Toute la classe rit de bon cœur.









Bacheliers, à lire avant votre examen

Unknown
Pour certains c’est la fin d’un long trajet au lycée et le début d’une nouvelle ère : l’université, et pour d’autres c’est le jour d’un examen effrayant et redoutable…
Maintenant, quelques heures avant la première épreuve du baccalauréat il est sûr que la plupart des élèves vont stresser, on sait bien que c’est une chose normale avant tout type d’examen. Il reste à savoir quelles sont les mesures à prendre maintenant qu’il n’est plus temps de se poser des questions philosophiques du genre « suis-je capable ? Et si je n’étais pas assez intelligent ? », Oubliez ces craintes que votre imagination vous met dans la tête à cause de la fatigue et du stress ! Voici quelques conseils pratiques pour être prêt émotionnellement et physiquement au baccalauréat :
1)  L’examen du baccalauréat est fait pour tester vos connaissances, non pas pour voir qui est géni ou « extraordinaire » !  l’épreuve du bac est posée par des professeurs du lycée et c’est eux qui savent quelles sont les questions qu’il faudra poser aux élèves, les mêmes questions du contrôle continue se répètent souvent au baccalauréat. Donc si vous entrez à l’examen en ayant dans votre esprit que c’est juste un contrôle continu, vous allez être sûrs de répondre à toutes les questions, comme dans votre classe durant l’année scolaire.
2)  Bien préparé ou pas, le moral compte toujours : vous devez arrêter immédiatement de revenir sur vos problèmes passés, vous avez déjà eu un 0/20 dans un examen au lycée ? vous avez déjà entendu un professeur vous dire que vous êtes incompétent ? vous avez déjà perdu le fil dans un contrôle continu ? oui, c’est la vie d’un lycéen normal. Avoir toutes ces mauvaises expériences aurait fait de vous maintenant un élève solide et qui est prêt à non seulement bien passer l’examen du baccalauréat, mais s’amuser aussi en le passant !
3)  Les rumeurs, c’est temps de les laisser derrière. Chaque année il y’a des rumeurs qui se répètent toujours et qui ont un effet négatif sur le moral des bacheliers : bonne nouvelle, ces rumeurs sont inventées par des personnes qui n’ont rien à voir avec cet examen, des personnes qui voient de loin qui raisonnent de façon aléatoire, le niveau de difficulté de l’épreuve du bac reste toujours le même chaque année, donc ne croyez pas ceux qui disent « cette année ça sera difficile » ils sont en train d’halluciner.
4) Pour ceux qui ont un manque sévère dans des matières et qui savent qu’ils vont refaire ces matières en session de rattrapage du bac, cette année c’est une année exceptionnelle : pour la première fois, le ministère va calculer la note finale du bac en se basant sur les meilleures notes obtenues entre la session normale et la session de rattrapages, croyez-moi : vous êtes chanceux !
5) Dormez tôt, mieux d’entrer à l’examen avec votre cerveau bien reposé que d’y entrer avec un corps épuisé de sommeil et puis de manque de concentration, n’essayez pas de rester toute la nuit à tout revoir et tout réviser, c’est déjà impossible et vous avez fait tout le travail essentiel durant les journées de préparation, une nuit de moins ou de plus ne changera pas grand-chose.

On peut dire qu’en ce moment, le stress vécu par chaque bachelier n’est qu’une manifestation de la somme d’informations qu’il a appris durant sa préparation, donc si vous avez peur ou que vous êtes inquiets c’est par ce que c’est normal pour votre corps, mais il ne faut pas en même temps en exagérer et commencer à imaginer des scénarios catastrophiques « si j’entre et j’oublie tout ? » , cette crainte existe chez beaucoup d’élèves mais ce n’est  pas comme ça que ça se passe, vous entrez à l’examen vous lisez la feuille et puis votre cerveau fait sa magie, sachant que vous avez déjà un minimum ou maximum d’informations que vous pouvez avoir.
Voici un témoignage d’un ex-bachelier qui étudie dans une école supérieure actuellement, vous raconte son histoire, et ça serait le cas pour beaucoup de vous :
« Comme chaque bachelier j’ai commencé ma préparation vers la fin de l’année, au début c’était une tâche difficile et ennuyante, sachant que je ne maitrise pas tous les cours par cœur. J’ai dû tout réviser, de la première leçon jusqu’à la dernière dans toutes les matières, je n’ai pas pu tout finir vers la fin de la période de préparation, et une journée avant le national j’avais toutes sortes de craintes du genre « ça va être difficile, je ne suis pas assez intelligent, j’avais juste de la chance durant l’année scolaire, cette année l’examen peut être difficile… », Ça pesait vraiment sur mon esprit et j’étais frustré à cause des idées négatives que j’avais. Mais le lendemain je me suis réveillé le matin et je me suis dit « je passais des examens depuis mon enfance, et je ne dois pas être effrayé à cause de ces 3 jours pour lesquels je me suis préparé depuis des jours ! » , et oui j’ai pensé que c’est le moment de reprendre le courage et aller répondre aux questions, quelle que soit leur difficulté, j’ai déjà une idée sur toutes les leçons donc rien ne peut me stopper.  Et oui, j’ai gardé mon moral haut, et avant chaque épreuve je me dis « j’attendrais le jour des résultats où je serais parmi ceux qui auront leur bac », les 3 jours d’épreuves se sont passées plus vite que j’imaginais, et j’ai commencé mes vacances, le jour des résultats j’ai eu ma bonne nouvelle : mon baccalauréat à mention très bien ! En bref, cette mention est due beaucoup plus à ma préparation morale, même tardive, qu’à ma préparation mentale et pédagogique. Ayez-vous aussi le courage d’être excellents, par ce qu’on est tous excellents il suffit juste d’y croire pour que ça soit traduit en une très bonne note dans votre baccalauréat. »

Bonne chance à vous tous !



production écrite : La révolution

Unknown
 Ce vendredi 28 janvier 2011, au 4ème jour de protestation, le pays s’enflamme : les manifestations s’étendent dans tout le pays, au Caire, à Alexandrie comme à Suez pour exiger le départ du dictateur Moubarak au pouvoir depuis 30 ans. Empruntant la voie révolutionnaire ouverte par les masses populaires et la jeunesse en Tunisie, rien ne peut
plus arrêter le processus insurrectionnel en marche. Emportée par la lame de fond révolutionnaire en cours en Tunisie, celle-là même qui vient de chasser Ben Ali du pouvoir, le 14 janvier dernier, la rue égyptienne s’embrase.
Âgé de 82 ans, le plus proche allié arabe des États-Unis, après quelques instants d’hésitations, ordonne à sa police de réprimer durement les manifestations espérant ainsi tuer dans l’œuf la révolution qui menace d’emporter le régime corrompu. Dans le même temps, Internet est totalement censuré , et les communications téléphoniques via le réseau Gsm sont très fortement limitées ; le

géant britannique des télécommunications Vodafone confirme que les compagnies de téléphonie mobile se sont soumises à l’ordre de couper toutes communications. Il est frappant de voir comment, dès qu’elles agissent au service de la révolution, les nouvelles technologies de communication, tel Internet ou la téléphonie mobile, peuvent être totalement et immédiatement coupées à l’échelle d’une nation entière.