Résumé du chapitre I :
Le roman s’ouvre par une réflexion sous forme d’un monologue interne :
Interprété dans sa cellule de Bicêtre, le narrateur se rappelle son passé de liberté cependant il se trouve prisonnier de l’idée de sa condamnation à mort. Cette pensée l’obsède et infecte sa vie. Elle est présentée comme une femme à deux bras qui le secoue, hante ses rêves et le poursuit partout.
Résumé du chapitre II :
Récit de la proclamation de la
condamnation à mort :
condamnation à mort :
Le narrateur relate les événements passés le jour de la proclamation de sa condamnation à mort. Il décrit aussi les juges, les jurés, la salle d’audience, l’atmosphère qui y régnait et les gens qui ont assisté à son procès. Séduit par les lumières, par les couleurs, par les bruits, le narrateur chante la vie à travers ses sensations et ses impressions dans une ambiance totalement contradictoire. Alors qu’il semble apprécier la vie dans toutes ses dimensions, les jurés le condamnent à mort et brisent son espoir. Tout redevient noir et triste à ses yeux.
Résumé chapitre III
Retour au monologue interne :
Le narrateur se livre à une réflexion sur le bien-fondé de sa condamnation à mort. Il estime que les humains sont tous des condamnés à mort. Ce qui diffère c’est la manière et le temps.
Résumé chapitre IV
Retour au récit de l’incarcération à Bicêtre :
L’arrivée à Bicêtre. En attendant son pourvoi (=recours auprès d'une juridiction supérieure contre la décision d'un tribunal) en cassation, le narrateur est conduit à la prison de Bicêtre. De loin le prison ressemble à un château de roi mais de plus près elle est délabrée(=en ruine, dans un très mauvais état) et vétuste (=qui porte les marques de la vieillesse).
Résumé du chapitre V
Suite du récit de l’incarcération à Bicêtre :
Lorsque le narrateur est arrivé à Bicêtre, les gardes lui ont défendu tout objet tranchant qui pourrait servir à un suicide puis ils lui ont remis une camisole. Durant les premiers jours de ses séjours à Bicêtre le narrateur a été bien traité mais battu par la suite comme n’importe quel prisonnier. Cependant certaines faveurs lui ont été acceptées comme le papier, l’encre, les plumes et une lampe. De même, il pouvait sortir dans la cour chaque dimanche, ainsi il a côtoyé les autres prisonniers et a appris leur argot.
Résumé du chapitre VI
Alors le narrateur a décidé de noter son journal de châtiments. L’écriture devient une justification à la vie terne et monotone de la prison. Il décide d’écrire pour communiquer ses souffrances morales afin d’amener les décisions a abolir la peine de mort. Il réalise à qu’ il s’attache à la vie.
Résumé du chapitre VII
Le narrateur s’attarde sur sa situation et espère qu’on s’intéresserait un jour à son cas. Mais l’idée de sa condamnation continue de l’obséder et le torturer
Résumé du chapitre VIII
En attendant son pourvoi en en cassation, le narrateur passe son temps à compter les jours qui lui restent à vivre, il lui reste donc six semaines.
Résumé du chapitre IX
Le narrateur regrette de laisser derrière lui sa femme, sa mère et surtout sa fille de trois ans sans protection et sans ressources.
Résumé du chapitre X
Le narrateur décrit sa cellule, c’est une petite pièce à quatre murs en pierre avec une voûte et une petite porte en fer où il y a une petite ouverture servant de fenêtre. Il y a aussi un matelas en paille. A l’extérieur il y a un couloir qui relie les autres cellules et un garde permanent
Résumé du chapitre 11
Pour passer le temps le narrateur lit et tente de comprendre les inscriptions et les dessins sur les murs de sa cellule. Attiré par des mots écrits par un sous-officier guillotiné pour ces idées républicaines, il est pris de panique à la vue de l’échafaud dessiné sur le mur.
Résumé du chapitre 12 :
Le narrateur découvre les noms de quatre criminels célèbres passés par la même cellule. Les sont écrits à coté du nom de Papavoine, un criminel qui tuait les enfants. Il est alors pris de terreur à l’idée de la mort et du tombeau.
Résumé du chapitre 13
Récit des préparatifs au départ des forçats pour Toulon :
Le narrateur raconte qu’un jour la prison était très agitée par le départ des forçats pour Toulon, Mis dans une autre cellule pour suivre ce spectacle à travers une fenêtre, le narrateur s’attarde sur la description de la grande cour de Bicêtre, des bâtiments vétustes, des fenêtres grillées et principalement sur les visages des prisonniers qui regardent à travers ces fenêtres. Le spectacle du départ commence à midi avec l’entée (=greffer) d’une charrette transportant des chaînes servant à attacher les forçats et portant les habits qu’ils vont mettre pour le départ. Ensuite, les argousins étendent ces chaînes dans un coin de la cour. Quand ce travail est fini, l’inspecteur donne l’ordre au directeur pour laisser enter les forçats dans une petite cour où ils sont acclamés par les prisonniers / spectateurs. Puis on les présente à l’appel après leur avoir fait passer une visite médicale. Au moment où les forçats se préparent pour mettre les vêtements du voyage, une pluie torrentielle commence à tomber. Accablés de froid dans leur nudité, les forçats chantent leurs malheurs. Enfin, on les enchaîne dans des cordons que deux forgerons fixent à leurs pieds et on leur donne à manger. Ce spectacle désolant rend le narrateur enragé, il tente de s’enfouir mais il n’arrive pas et s’évanouit sur le champ.
Résumé du chapitre 14
Après s’être transporté à l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulé ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donné l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq charrettes transportant les forçats le réveille. Conduit par des gendarmes à cheval et des argousins à pieds, le convoi prend départ pour un voyage de vingt cinq jours de souffrances et de misères. Emu par ce spectacle désolant, le narrateur préfère la guillotine à la galère.
Résumé du chapitre 15
Retour au cachot, le narrateur est remis dans son cachot. L’idée de sa condamnation continue de le torturer moralement au point où il espère obtenir une grâce car il tient à la vie plus que jamais. Mais il est trop tard.
Résumé du chapitre 16
Quand le narrateur était à l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune fille de quinze ans chanter une chanson où il est question d’assassinat et de mort. Il fut terrifié parce que tout est prison à Bicêtre, tout lui rappelle la mort.
Résumé chapitre 17
Le narrateur rêve d’évasion mais son rêve ne peut être réalisé, il est interrompu par l’idée de l’incarcération et de la condamnation.
Résumé du chapitre 19
Le directeur de la prison rend visite au narrateur dans son cachot pour lui demander s’il se plaint d’un quelconque mauvais traitement. Pris de panique, le narrateur croit que l’heure de son exécution est venue.
Résumé du chapitre 20
Terrifié, le narrateur imagine la prison comme une sorte de monstre à moitié humain, à moitié objet qui le torture, le boire et le tue.
Résumé du chapitre 21
A six heures et demi du matin le narrateur a été visité dans son cachot par un prêtre puis par l’huissier (officier ministériel chargé de signifier les actes de procédure et de mettre à exécution les jugements de la Cour royale de Paris qui lui apprendre le rejet de sa demande du pourvoi en cassation et son transfert à la Conciergerie.
Résumé du chapitre 22
Le narrateur quitte son cachot et se fait conduire dans la voiture qui l’a ramené à Bicêtre vers Paris, le convoi arrive à Paris vers huit heures et demi du matin. La foule, avide de sang, s’est déjà attroupée pour ne pas manquer l’exultation.
Résumé du chapitre 23
Une fois arrivé au Palais de Justice, le narrateur s’est senti investi d’une certaine liberté qui n’a pas tardé à disparaître à la vue des sous-sols. Remis par l’huissier au directeur, le narrateur a été enfermé dans un cabinet en compagnie d’un autre condamné âgé de 55 ans et qui attend à son tour son transfert à Bicêtre. Après avoir entendu l’histoire du vieux, le narrateur a échangé, par peur, sa redingote contre la veste du vieillard. Enfin il est reconduit à une chambre dans l’attente de son exécution.
Résumé du chapitre 24
Le narrateur regrette amèrement l’échange de sa redingote qui n’était que par peur.
Résumé du chapitre 25
Le narrateur est amené ensuite à une cellule où on lui a donné une table, une chaise et tout pour écrire. Mais on a installé avec lui un gendarme pour empêcher toute tentative du suicide.
Résumé du chapitre 26
Le narrateur a écrit une lettre à sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur et son amertume. Il accuse les hommes de vouloir laisser une enfant de trois ans orphelin. L’attente de l’exécution semble exercer un effet terrifiant sur le narrateur qui espère un miracle pour le sauver.
Résumé du chapitre 27
Le narrateur est pris dans un tourbillon de peur et de terreur au point où il n’ose pas écrire le mot « guillotine ». il imagine que son exécution sera atroce.
Résumé du chapitre 28
Ayant déjà assisté à une exécution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Il croit que les préparatifs ont déjà commencé par le graissage de la rainure.
Résumé du chapitre 29
Dans un moment de délire, le narrateur espère la grâce royale mais en vain
Résumé du chapitre 30 :
Le prêtre est revenu consoler le narrateur et l’assister dans ces derniers moments. Le prêtre qui exerce cette fonction depuis des années se fait renvoyé par le narrateur qui veut rester seul pendant sa réflexion.
Résumé chapitre 31
Dans ces derniers moments de retranchement, l’architecte de la prison est entré dans la cellule où se trouve le narrateur pour prendre des mesures afin de rénover les murs l’année suivante puis il échange des propos avec le narrateur avant de se faire renvoyé par le gendarme.
Résumé du chapitre 32 :
Le gendarme chargé de surveiller le narrateur a été échangé par un autre, un superstitieux et mordu des loteries. Il supplie le narrateur de le visiter dans ces rêves, une fois mort, pour lui donner des numéros gagnants. Le narrateur lui demande en échange ses vêtements en vue d’une éventuelle évasion, mais le gendarme ridicule refuse et le désespoir regagne le narrateur.
Résumé du chapitre 33
Le narrateur sentant l’heure de la mort approcher se réfugie dans le rêve. Il retrouve des souvenirs d’enfance et de jeunesse en compagnie de sa bien-aimée la petite Espagnole Pepa. Il garde surtout le souvenir d’une soirée passée ensemble où ils sont échangés des bises.
Résumé du chapitre 34
Le narrateur retrouve dans le souvenir ses années d’innocence mais il revoit en crime et tente de se repentir. Malheureusement il n’a pas le temps de le faire. Il en pense qu’à son heure qui approche.
Résumé du chapitre 35
Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent à leurs taches quotidiennes.
Résumé du chapitre 36
Le narrateur se rappelle le jour où il est allé voir la cathédrale Notre-Dame de Paris. Au moment où il est arrivé au sommet de la tour, la cloche a sonné et a fait trembler tout le toit. Heureusement il a évité une chute mortelle.
Résumé du chapitre 37
Le narrateur revoit l’Hôtel de Ville dont l’aspect triste lui rappelle la Grève au moment des exécutions avec les rassemblements des spectateurs.
Résumé du chapitre 38
L’heure de l’exécution approche, il ne lui reste que deux heures et quarante cinq minutes. Le narrateur ressent alors des douleurs physiques atroces.
Résumé du chapitre 39
Le narrateur imagine comment il va vivre le moment de son exécution. Il vit ce moment par prévision. Mais le fait d’y penser le fait souffrir davantage.
Résumé du chapitre 40
Poussé par son instinct de survie , le narrateur pense au roi Charles X en espérant une éventuelle grâce.
Résumé du chapitre 41
Le narrateur décide d’affronter la mort avec courage. Il imagine alors ce que sera sa vie après la mort. Cela pourrait être des abîmes de lumières sans fin ou des gouffres hideux où tout sera noir et où le narrateur tombera sans cesse. Il imagine aussi les morts pourraient se rassembler dans la place de la Gréve pour assister à l’exécution du bourreau par un démon. Le narrateur voudrait savoir ce qu’il adviendra de son âme après la mort. Dans ce moment de crise à l’approche de l’exécution le narrateur réclama un prêtre pour soulager sa douleur
Résumé du chapitre 42
Après l’arrivée du prêtre, le narrateur a dormi pendant quelques instants. Il a fait alors un rêve étrange : il rêve qu’il était chez lui avec des amis, qu’ils avaient parlé de quelque chose qui les avait effrayés puis ils avaient entendu un bruit dans la maison, c’était une vielle femme qui s’était cachée dans la cuisine. Au moment où il a rêvé que la vielle le mordait, il s’est réveillé puis on lui a annoncé la présence de sa fille.
Résumé du chapitre 43
Malheureusement sa fille ne l’a pas reconnu. Elle ne l’a pas vu depuis un an. Il a tenté de lui faire comprendre qu’il est son vrai père mais la fille ne l’a pas cru. Rien ne le rattache à présent à la vie. Il se laisse conduire à la mort docilement.
Résumé du chapitre 44
Pendant l’heure qui lui reste à vivre le narrateur se ressaisit et revoit dans son esprit comment sera son exécution. Il pense au bourreau, à la foule, aux gendarmes et à la place de Grève.
Résumé du chapitre 45
Il imagine la foule en train de l’applaudir, une foule insensible à ses souffrances. Il pense à ce lieu fatal qui est la place de Grève et à toutes les têtes qui tomberaient après lui dans l’indifférence totale.
Résumé du chapitre 46
Il pense à sa fille qui l’a déjà oublié et veut lui écrire une histoire.
Résumé du chapitre 47
Note :
Le narrateur n’avait pas le temps pour écrire son histoire.
Résumé du chapitre 48
L’heure de l’exécution est arrivé, on demande au narrateur de se préparer mais il se sent faible. On l’a emmené dans une chambre au rez-de-chaussée du palais de Justice où son bourreau avec ses deux valets l’attendait. On lui a coupé les cheveux puis on lui a attaché les mains derrière le dos et on a coupé le col de sa chemise ensuite on lui a lié les deux pieds puis on lui a noué les deux manches de sa veste sur le menton. On l’a pris sous les aisselles pour le conduire à la guillotine. La foule est là qui attend hurlante. Les gendarmes, les soldats sont aussi là pour accompagner le condamné. Mis dans une charrette avec le prêtre, le narrateur frémit de peur devant cette foule enragée. Sur le chemin qui mène à la place de Grève la foule s’est attroupée. Sous une pluie fine la charrette passe par le pont- au- Change, par le quai aux Fleurs puis par la coin du Palais. Attiré par une Tour, le narrateur demande au prêtre des informations sur cet édifice. Ce dernier lui a dit qu’elle s’appelle crucifix et le baise pour avoir du courage à affronter la foule qui semble l’effrayer plus que la mort.
Passant par le quai, le narrateur entre dans une sorte d’ivresse qui enveloppe son esprit et le coupe de la réalité au point où il ne distingue plus rien. Son corps commence à sentir la mort. Tout défile devant ses yeux sans qu’il puisse y accorder la moindre attention. Seule la voix de la foule se fait entendre. Enfin la charrette arrive à la place de Gréve, le narrateur demande alors une dernière faveur : écrire ses dernières volontés.
Résumé du dernier chapitre 49
Poussé par son instinct de la survie, le narrateur supplie un commissaire chargé de suivre l’exécution de lui accorder cinq minutes dans l’espoir d’avoir une grâce au dernier moment. Malheureusement on est venu le chercher à quatre heures de l’après-midi pour l’exécuter.